Don Vitaliano : « Kaoka a changé notre mode de vie de petits producteurs »

Certaines entreprises se distinguent par leur engagement profond envers les humains et l’environnement dans lequel ils vivent. Kaoka est l’une de ces entreprises, une véritable pionnière du chocolat bio équitable. Il y a 30 ans, l’entreprise a fait le choix unique de construire ses propres filières et de travailler au plus près des producteurs de cacao. A cette époque, on parlait à peine de bio et encore moins d’équitable. Cette façon de travailler était assez incroyable et elle a changé la vie de nombreuses familles de producteurs.

En Équateur, Don Vitaliano fut l’un des premiers à travailler avec Kaoka et à croire au projet de rénovation des plantations. Nous travaillons ensemble depuis plus de 20 ans. Peu d’entreprises dans l’univers du chocolat peuvent en dire autant. Découvrez dans cette vidéo, le témoignage précieux de Don Vitaliano, un message que tout amateur de chocolat devrait entendre.

Don Vitaliano Sarabia, producteur de cacao et partenaire de Kaoka depuis 2001

« Quand Kaoka est arrivé, il nous a donné un prix fixe, de meilleurs prix et surtout des contrats d’exportation de cacao à long terme. C’est-à-dire qu’avec Kaoka, nous sommes devenus producteurs, transformateurs et exportateurs de cacao. Nous n’y serions jamais parvenus sans la société chocolatière Kaoka. »

Don Vitaliano fut donc un des premiers producteurs à croire au programme de rénovation pour sauvegarder le Cacao nacional et aider les producteurs à avoir de meilleures récoltes. Il aida André Deberdt, fondateur de Kaoka et Gilles Roche, chercheur au CNRS, à sélectionner, dans sa parcelle, des cacaoyers aromatiques de la variété Nacional, productifs et résistants aux maladies. Ces arbres sélectionnés étaient destinés à être multipliés dans des pépinières pour les rendre disponibles aux autres producteurs. Sur les conseils de Kaoka, il commença à rénover sa plantation. Ses récoltes s’améliorant dans les années suivantes, il devient un exemple et de nombreux autres producteurs commencèrent à rénover eux aussi leur plantation.

Avec d’autres producteurs, Don Vitaliano se conduisit comme un véritable leader et eut un rôle significatif dans l’unification paysanne. Il réussit à fédérer les producteurs au sein d’une coopérative forte et pérenne.

Retour en 2013 : un précieux témoignage de Don Vitaliano

« La coopérative est légalement active depuis 14 ans et entretient des relations avec Kaoka depuis environ 12 ans. Notre organisation est née dans le but de servir le petit producteur de cacao. Le petit producteur a toujours été une proie facile pour les intermédiaires.
Nous avons toujours eu des relations harmonieuses avec Kaoka, mais au début nous n’avons pas bien fait les choses. Nous avons eu des problèmes internes de qualité, et Kaoka nous a donné des conseils techniques, il y a eu des accords bilatéraux avec d’autres ONG, où Kaoka a participé avec son propre argent pour développer des travaux d’infrastructure, c’est ainsi que mon organisation, bien qu’elle soit l’une des plus petites, a un centre de collecte, un séchoir solaire, un entrepôt, des fermenteurs, nous avons eu de l’argent disponible pour pouvoir commercialiser, nous avons reçu une formation, nous avons reçu une logistique de Kaoka, en d’autres termes, nous n’avons pas eu de problèmes.
En ce qui concerne la formation, il y a plusieurs choses : d’abord l’obtention d’un cacao de bonne qualité, ensuite la production sur le terrain. Personnellement, je peux dire que grâce à la recherche qui a été faite avec Kaoka à l’Iniap lorsque j’étais président de la coopérative, on a sélectionné des clones de cacao que l’on appelle maintenant clones « élite », qui nous ont permis d’avoir une productivité qui dépasse les espérances, puisqu’elle est supérieure à 30 quintaux à l’hectare lorsqu’ils sont gérés de manière biologique. C’est une réalité dans mon exploitation.

Tout cela a été réalisé grâce à la vision d’André Debert, qui était un homme de la terre, passionné, chercheur et visionnaire. Ma ferme a servi à ce développement, et il y a d’autres fermes qui font la même chose, on les appelle des fermes modèles où l’on voit la productivité et tout cela grâce au soutien de Kaoka.
En ce qui concerne le prix, lorsque nous étions avec le cacao traditionnel, les prix étaient toujours à la dérive, parfois ils étaient à cent dollars et on nous l’achetait à 80 dollars. Maintenant, Kaoka nous donne des prix stables pendant la semaine et il n’y a pas de perte de prix, parce que le prix est respecté.
A la coopérative, nous avons commencé à exporter 250 MT, l’année suivante 500 MT, puis 750 MT, puis 1000 MT, puis 1500 MT, et maintenant nous visons 2000 MT ; et ce n’est pas n’importe quel cacao, c’est du cacao fin ou du cacao biologique. L’objectif de Kaoka est que nous nous stabilisions tous avec au moins 12 000 hectares de jardins productifs, qui soutiendront nos familles et permettront à nos enfants de rester dans les exploitations et de ne pas devenir des paysans sans terre migrant vers les grandes villes ou les pays lointains. Il faut dire que le jour où notre histoire sera écrite, trois noms brilleront au sommet du firmament : André Deberdt, Gilles Roche et Kaoka. »

Kaoka, c’est avant tout une proximité humaine avec les producteurs.

En contact quotidien avec les coopératives de producteurs, Kaoka se rend dans ses filières tous les ans. Lors de son dernier déplacement en Équateur, en novembre 2023, l’équipe Kaoka a retrouvé Don Vitaliano, dans sa plantation. Un précieux moment de convivialité.

En choisissant les chocolats bio équitables de Kaoka, et notamment les tablettes de dégustation Noir 80% Équateur et Noir 90% Équateur, (ou les chocolats de couverture Noir 72% Équateur ou Noir 80% Équateur, si vous êtes un professionnel) c’est cette histoire que vous faites vivre.

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